Paris, capitale du luxe. A la fin du XVIIIème siècle, on s’y presse pour s’approvisionner en draps fins, porcelaines de Sèvres, miroirs de Saint-Gobain, soieries lyonnaises, dentelles d’Alençon et autres produits de luxe, témoignages éclatants du savoir-faire français admiré à travers toute l’Europe.

Le luxe est français, forcément, au point qu’on a le sentiment qu’il l’a toujours été. Il aura pourtant fallu l’ambition d’un roi, Louis XIV, et la vision de son ministre Colbert, pour que la France se lance, au milieu du XVIIème siècle, à la conquête des marchés créant de toutes pièces les industries du luxe.

De la Chine à Venise, chaque contrée gardait précieusement le secret de sa spécialité. Espionnage industriel, enlèvements, débauchages ou innovations, les envoyés royaux ne vont reculer devant rien et intriguent dans des conditions souvent rocambolesques pour imposer victorieusement le faste français en Europe.

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