Sélection

Nos pépites documentaires parmi les nouveautés


  • Ultraviolette et le gang des cracheuses de sang de Robin Hunzinger (2021)

    Une adolescente, surgie du passé, s’affirme au nez du monde adulte en un long monologue sauvage. Elle brûle de vie au moment même où elle se voit obligée à un séjour au sana en compagnie d’autres jeunes filles. Elles deviennent vite intenables, forment un gang, celui « des cracheuses de sang ». La mort s’approche. On aimerait tellement qu’elles lui échappent.

  • Ailleurs partout de Isabelle Ingold Vivianne Perelmuter (2020)

    Un jeune homme dans une chambre, quelque part en Angleterre. Sur l’écran d’un ordinateur, des images de live webcam aux quatre coins du monde. On traverse les frontières en un clic tandis que le récit d’un autre voyage nous parvient par bribes, à travers des textos, des tchats, des conversations téléphoniques, l’interrogatoire d’un office d’immigration. C’est le voyage de Shahin, un jeune Iranien qui fuit seul son pays.

  • Nostalgie de la lumière de Patricio Guzman (2010)

    Au Chili, les astronomes venus du monde entier se rassemblent dans le désert d’Atacama pour observer les étoiles. C’est aussi un lieu où la sécheresse du sol conserve intacts les restes humains : ceux des momies, des explorateurs et des mineurs. Mais aussi, les ossements des prisonniers politiques de la dictature. Tandis que les astronomes scrutent les galaxies en quête d’une probable vie extraterrestre, au pied des observatoires, des femmes remuent les pierres, à la recherche de leurs parents disparus.

  • Honeyland, la femme aux abeilles de Ljubomir Stefanov Tamara Kotevska (2019)

    Hatidze est une des dernières personnes à récolter le miel de manière traditionnelle, dans les montagnes désertiques de Macédoine. Sans aucune protection et avec passion, elle communie avec les abeilles. Elle prélève uniquement le miel nécessaire pour gagner modestement sa vie. Elle veille à toujours en laisser la moitié à ses abeilles, pour préserver le fragile équilibre entre l’Homme et la nature.

  • Nous ne vendrons pas notre avenir de Niki Velissaropoulou (2017)

    Dimitra et Garifalia, deux adolescentes, vivent au nord de la Grèce, dans la région paradisiaque de Chalcidique. Un projet de mine d’or à ciel ouvert menace leur région d’un désastre environnemental, économique et social colossal. Plongées au cœur du combat et de la crise, elles s’engagent aux côtes des habitants de la région pour préserver leur pays et revendiquer leur avenir. Avec innocence et dynamisme elles sont brutalement propulsées dans la vie adulte.

  • Al Pacino  le Bronx et la fureur de Jean-Baptiste Peretie  (2021)

    L' explosion d'Al Pacino, du Parrain à Scarface... Ou comment un jeune homme italo-américain issu du Bronx découvre le théâtre, brûle les planches, s'impose au cinéma et devient l'un des plus grands acteurs de sa génération, dans les films de Jerry Schatzberg, Francis Ford Coppola, Sidney Lumet et Brian De Palma. La naissance d'un artiste, l'avènement d'un acteur magnétique, qui incarna les marges et les maux du New York des années 70, lorsque la ville était au bord de la faillite, minée par la violence, peuplée d'oiseaux de nuit, de flics dangereux et de mafieux tout-puissants.

  • Prisme de An Van dienderen Eléonore Yaméogo Rosine Mbakam (2021)

    La cinéaste belge An van Dienderen a invité Rosine Mbakam, Camerounaise basée à Bruxelles, et Eléonore Yameogo, Burkinabée basée à Paris, pour explorer leurs diverses expériences avec les médias photographiques, technologiquement et idéologiquement biaisés, favorisant la peau caucasienne, assumant et privilégiant la blancheur.

  • Atlantiques de Mati Diop (2009)

    Sous le ciel noir, entre le feu et l’océan, un jeune revenant dakarois raconte à ses amis son odyssée tragique vers l’Europe.

  • A Bright light, Karen and the process de Emmanuelle Antille (2018)Karen Dalton est une figure majeure et pourtant méconnue de la musique folk américaine. Auréolée d’un bref succès dans la scène du Greenwich Village new-yorkais, elle était alors acclamée par des musiciens comme Bob Dylan. Mais Dalton n’était pas faite pour les conventions de l’industrie : musicienne prodigieuse, elle était surtout une femme libre qui a choisi de vivre dans les marges. Elle a connu la tristesse profonde, le chagrin d’amour, la solitude, et sa voix brisée reflète cette douleur dans une musique déchirante. Entre journal intime et biopic, l’artiste Emmanuelle Antille entreprend un long voyage sur les traces, à travers les États-Unis, de cette star maudite, pour mieux questionner son propre processus créatif. Où se situe la frontière qui sépare la création de la vie intime ? Pour la réalisatrice qui explore la limite entre le réel et l’onirique, Dalton prend ici les contours d’une apparition fantomatique. A Bright Light - Karen and the Process est peut-être plus une histoire de doubles qu’un film sur la vie d’une autre. Ici, le cinéma devient un dialogue possible avec soi-même. Une faible lumière. Un éclat."(Elena López Riera - Visions du Réel)