FESTIVAL de cinéma "Pour la suite du monde" [Lyon]

Au programme de ce festival lyonnais ce week-end :

Pour plus d'informations, retrouvez l'intégralité du programme en suivant ce lien

Samedi 28 SeptembreL’ÉLYSÉE

15h – « RÉSISTANCES FACE À LA CRIMINALISATION DES LUTTES »

Saint Jean-Baptiste (2021, FR, 20 min.) de Jean-Baptiste Alazard : Tel un journal intime nostalgique, le film retrace dix années de la vie du cinéaste et de ses ami-es, à travers les fêtes et les luttes, en essayant de saisir chaque moment et de se souvenir de ceux passés ensemble.

Relaxe (2022, FR, 1h32) de Audrey Ginestet :  Cela fait dix ans que Manon est inculpée dans « l’affaire Tarnac », accusée avec huit autres personnes d’avoir participé à une entreprise terroriste pour des sabotages sur des lignes TGV. À l’approche du procès, je prends ma caméra et rejoins le groupe de femmes qui aide Manon à préparer sa défense. » 

En présence de Olivier Minot, journaliste, auteur du livre  Fragments d’une lutte antifasciste » publié le 02/10/24 aux éditions Burn Aout..

18h – « LESBIENNES EN LUTTE »

The Lesbian Avengers Eat Fire, Too (1993, USA, 56 min.) de Janet Baus et Su Friedrich : En plein âge d’or du cinéma lesbien américain, Su Friedrich réalise et monte avec Janet Baus ce documentaire qui retrace les premières actions et témoignages du collectif des Lesbian Avengers. Créé en 1993 lors de la première Dyke March de Washington, où les membres du collectif avaleront du feu devant la Maison Blanche entouré-e-s de 20000 lesbiennes, ce film est le témoignage puissant d’une force collective lesbienne en train de se façonner. La projection  sera suivie d’un temps d’échanges avec Laurine Labourier à l’issue de la séance.

21h – « LESBIENNES EN LUTTE »

Game Girls (2018, USA, 1h30) de Alina Skrzeszewska : Game Girls suit Teri et sa petite amie Tiahna dans le monde chaotique de Skid Row, quartier de Los Angeles connu pour être la « capitale des sans-abris des États-Unis. » Un dilemme attise les tensions entre les deux femmes : s’il semble que Tiahna accepte de faire partie de l’économie souterraine de Skid Row, Teri est animée par une puissante volonté d’en sortir. Avec d’autres femmes du quartier, elles participent chaque semaine à un atelier d’expression artistique, lieu de réflexion, de rêve et de guérison. Leur amour survivra-t-il à la violence de leur environnement, passé et présent ? La projection sera  suivie d’un temps d’échanges avec fraka et RQR (Réseau Queer Racisé de Lyon) à l’issue de la séance (sous réserve).


Dimanche 29 Septembre – L’ÉLYSÉE

15h – LUTTES DES PERSONNES TRANS

Anhell69 (2022, Colombie, 1h15) de Theo Montoya : Un corbillard sillonne les rues de Medellín, tandis qu’un jeune réalisateur raconte son histoire dans cette ville marquée par les conflits, la violence et les paradoxes. Il se souvient de son enfance, de sa rencontre avec le cinéma d’auteur et de la découverte de sa sexualité. Il tente ensuite de réaliser son premier film, une fiction sur une secte de fantômes. Le casting se fait au sein de la jeunesse queer de Medellín. Anhell69 explore les craintes, les doutes et les rêves d’une génération, et la lutte pour continuer à faire du cinéma. La projection suivie d’un temps d’échanges avec le photographe Jules mono t le collectif Riposte Trans Féministe Lyon à l’issue de la séance (sous réserve).

17h – «LUTTES FÉMINISTES »

Se réapproprier le discours et le corps face aux violences gynéco : Carte blanche à Laurine Labourier 

Ce programme a été pensé comme un espace de partage et d’échange autour de la question des violences gynéco, mais aussi de célébration de la puissance du collectif à faire exister d’autres espaces, au sein desquels se réapproprier nos corps et penser des alternatives aux failles qui entourent les parcours de santé des femmes et des personnes queer.

Le rien et la folie (2024, FR, 25 min.) de Manon Manoir  :  Laurie reçoit un diagnostic d’endométriose il y a trois ans. Après avoir été opérée deux fois, de lourdes douleurs continuent de rythmer son quotidien. Depuis quelques mois, je débute à mon tour la longue bataille pour obtenir des réponses sur mes propres douleurs. Ce film est l’histoire de notre rencontre, notre colère partagée, nos douleurs niées. Entre le rien ou la folie, nous faisons le choix de la résistance politique.

Mat et les gravitantes (2019, FR, 26 min.) de Pauline Pénichout : Octobre 2018. Mat et ses amies organisent un atelier d’auto-gynécologie dans leur squat à Nantes. C’est l’occasion pour Pauline de faire un portrait de cette jeune femme.

Le Passage du col (2022, FR, 14 min.) de Marie Bottois : « Léna est la sage-femme, je suis la patiente. Elle renouvelle mon stérilet et je mets en scène notre rendez-vous. La caméra devient un miroir alors que se tisse une relation de soin. » ; Laurine Labourier animera un temps d’échanges à l’issue de la séance
avec les réalisatrices et Laurie Rousseville.

19h30 – «FEMMES EN LUTTE CONTRE LE FASCISME »

Mato seco em chamas (2022, Brésil/portugal, 2h43) de Adirley Queirós et Joana Pimenta :« Incendies, phares de motos et feux de Bengale éclairent une nuit de pétrole : les signaux d’une organisation clandestine dans un système politique répressif. Nous sommes dans la favela de Sol Nascente à Ceilandia, un district créé en bordure de Brasilia. Joana Pimenta et Adirley Queirós y ont tourné pendant trois ans, avec des actrices non professionnelles, une fiction de revanche : celle de Chitara, de sa sœur Léa et d’un gang de femmes exploitant une raffinerie pirate dont elles vendent le produit à prix réduits à des motards tout aussi criminalisés. L’une veut monter un bordel lesbien quand une autre se lance en politique, distribuant modestement ses tracts dans la rue pendant que des chars adverses hurlent le nom de Bolsonaro, le fascisme accédant au pouvoir. » (Antoine Thirion – Cinéma du réel)